PARENTS

SOUTIEN INDIVIDUEL

Par une écoute et un accueil bienveillant, l’EPE49 soutient les parents afin de contribuer à les rendre acteurs de leur vie de parents, en renforçant leurs ressources propres et leurs compétences personnelles.

Accueil téléphonique

Premier contact avec l’association, la permanence téléphonique permet une première écoute et l’accueil de la demande du parent. Qu’il s’agisse de soucis quotidiens ou de la relation dans la famille, parler avec un tiers permet d’aborder la situation autrement et de se sentir soutenu.

Points Écoute Parent

Des entretiens individuels de soutien à la parentalité sont proposés sur rendez-vous aux parents, ados, enfants et professionnels, confrontés à des situations difficiles ou à des difficultés ponctuelles. Retrouvez nos différentes permanences à Angers, Candé, Cholet, Segré et Noyant-la-Gravoyère.

Droit d’entrée annuel à l’association: 20€

SOUTIEN COLLECTIF

Parce que le soutien à la parentalité passe aussi par la pair-aidance, l’EPE49 assure l’animation de temps collectifs pour les parents. Les interventions peuvent se faire sur l’ensemble du département sur sollicitation des parents et des professionnels du secteur médico-social (structures petites enfances, communes, écoles, centres sociaux…). Cela peut prendre différentes formes :

Cafés des parents

Un temps convivial pour discuter dans la bienveillance sur des sujets en lien avec la parentalité, l’éducation, la vie de famille, les relations, les écrans, la scolarité…

Retrouvez la programmation du lieu ressource le Café des parents à Angers où tous les mois les parents peuvent se retrouver pour échanger ensemble en étant accompagnés par un professionnel de l’EPE49.

Groupes de parole

Cheminer avec d’autres parents vivant les mêmes situations: pères séparés, futurs parents, parents d’ados, parents d’enfant en situation de handicap…

Paroles de pères

Le groupe de parole de pères séparés à Angers : pour les pères isolés qui ressentent des difficultés liées à une séparation, ce groupe de paroles se réunit une fois par mois. Il est l’occasion d’échanger avec des professionnels et de se soutenir entre pères.

Devenir parents

Le parcours « Devenir parents » à Angers : à destination des futurs-parents d’un 1er enfant, ce parcours de 4 rencontres permet d’échanger entre (futurs) parents sur l’arrivée de l’enfant et l’entrée dans la parentalité. Les séances, réparties avant et après la naissance de l’enfant, sont encadrées par des binômes de professionnels de l’EPE49. Retrouver les dates des prochains parcours en fonction du terme de la naissance :

Ateliers

Découvrir, repenser et agir ensemble pour enrichir sa posture de parent.

Soirées-débats, conférences

Un temps d’informations et/ou d’échanges sur la parentalité.

Retrouvez nos différentes interventions dans le Maine et Loire sur notre page Événements.

Droit d’entrée annuel à l’association: 20€

QUESTIONS / RÉPONSES

A deux ans et demi, votre enfant est encore dans la période dite « d’opposition ».
Il a encore du mal à renoncer à ses envies qu’il prend pour des besoins.
Cette période où l’adulte tutélaire doit faire preuve d’autorité est une période éprouvante, encore plus quand on élève seule son enfant, sans pouvoir passer le relais à un tiers.

Pour autant, vous avez raison.
Les écrans, tout particulièrement avant trois ans, ne sont pas adaptés aux tout-petits et sont même néfastes pour leur développement.
Le comportement de votre petit garçon montre qu’il est déjà « addict » et cette addiction s’installe très vite.
Je vous conseille d’arrêter complètement les écrans car, vu son âge, votre fils n’est pas en mesure de se raisonner.
Ce ne va pas être facile certes ; il va faire des colères au départ cela ne va pas durer. Dites- vous que vous le faites pour son bien et que la frustration, qui n’a rien à voir avec une quelconque souffrance, est nécessaire pour son développement.

En parallèle, favorisez les jeux sensori-moteurs, sensoriels, les transvasements … avec des cartons, des boites avec bouchons, des balles de ping-pong qui rebondissent, des ballons, des jeux d’eau, des petites bouteilles d’eau remplies de liquide coloré/de matériaux divers et que l’on peut secouer et où l’on a collé le bouchon …) et tous les jeux susceptibles de développer son imaginaire (déguisement, dinette …).

Et jouer avec lui, cuisinez avec lui … car partager des moments à deux l’aidera à renoncer plus facilement aux écrans. C. Denez Psychologue EPE49

Le sommeil du jeune enfant est très souvent soumis à des aléas au cours de son développement, en lien avec les acquisitions qu’il développe, les tensions que son évolution entraîne (opposition, échecs lors d’apprentissages comme la marche …).

Ces troubles, même s’ils sont sans gravité, sont importants à prendre en compte et je comprends votre préoccupation.
Un manque de sommeil impacte effectivement le comportement de l’enfant : trop fatiguée, votre fille n’arrive plus à gérer les frustrations et elle «déborde ».

Tout d’abord, discutez avec votre épouse et essayer de vous mettre d’accord. Il est primordial que vous ayez la même ligne de conduite.

D’autre part, vous ne pouvez pas obliger votre fille à dormir mais vous devez lui donner un rythme pour qu’elle apprenne elle-même, petit à petit à repérer ses signes de fatigue. Proposez-lui un temps de repos l’après-midi, dans sa chambre et son lit, éventuellement avec un livre. Elle doit apprendre à rester seule et se reposer.

Le soir, veiller à respecter des rituels immuables (histoire, câlin, chanson …), là encore dans sa chambre et son lit. Ces rituels ne doivent pas durer plus d’une vingtaine de minutes. Expliquez- lui comment cela va se passer (« deux livres et c’est après tu te couches … ») afin qu’elle puisse anticiper.

Ensuite, un câlin et on se dit « bonne nuit » et « à demain ».
Evitez les menaces, passez outre son désaccord.
Si elle se relève (dans la majorité des cas quand l’enfant quitte son lit à barreau et découvre l’indépendance), recouchez-là, sans câlin, fermement mais calmement et sans crier.
Répétez cette attitude tant qu’il le faut sans céder car l’enfant ne s’y trompe pas. Il fonctionne comme « une machine à sous » (Anne BACCUS, in « l’autorité : pourquoi, comment ? ») : « si je gagne (mes parents renoncent à me coucher), je recommence ».
Cette période est délicate, usante mais finira par porter ses fruits.
Sachez que, pour avoir un sommeil de qualité, l’enfant a besoin de s’endormir dans de bonnes conditions : s’il s’endort d’épuisement ou devant la télé, dans le lit parental …, il y a de grandes chances qu’il ait des réveils nocturnes car il aura besoin de retrouver les conditions qu’il avait lors de son endormissement. C. Denez Psychologue EPE49

La réponse est OUI. Bien que chaque enfant soit différent, ils ont tous besoin, au cours de leur éducation, qu’on les respecte.
Plus que des « méthodes éducatives », des « recettes », ce dont a besoin l’enfant c’est d’amour et de tendresse, d’écoute bienveillante.

Pour autant, cela ne veut pas dire que l’on ne doive pas se fâcher, mettre un cadre et formaliser ce cadre par un isolement parfois comme vous le décrivez. L’enfant doit apprendre à respecter l’adulte en retour, à respecter le cadre.

Votre fils a encore du mal à gérer ses émotions et c’est normal.
Parfois, quand on le contrarie ou pour tout autre événement, la colère le déborde. L’important c’est que vous l’aidiez à comprendre ce qui se passe en lui pour qu’il puisse petit- à-petit gérer par lui-même ses émotions.
Mettez des mots sur ce qu’il ressent (« je comprends que tu sois en colère »).
Expliquez-lui qu’il a besoin de faire sa colère, se calmer et que pour cela, il a besoin de s’isoler et doit aller dans sa chambre.
Peu importe s’il joue, du moment qu’il puisse faire sa colère tranquillement.
Et rappelez-vous, en tant qu’adulte, c’est vous le modèle : essayez de garder votre calme et n’hésitez pas à lui faire un câlin quand la colère est passée, voire à le féliciter d’avoir réussi par lui-même à se calmer. C. Denez Psychologue EPE49

Il va m’être difficile de développer ma réponse à votre question, car je ne sais pas quel âge a votre enfant. En effet, le phénomène de harcèlement, comme les enjeux, ne sont pas les

mêmes en fonction qu’il s’agisse de harcèlement en primaire, au collège, voire en maternelle comme on le rencontre de plus en plus.

Je vais toutefois essayer de répondre à votre préoccupation.
Vous avez raison d’être vigilante. Un enfant triste, qui se renferme sur lui-même sont de signaux à écouter.
Votre enfant peut être effectivement victime de brimades, moqueries, coups. Il peut aussi s’être fâché avec des camarades.

Essayez d’en savoir plus sans trop insister. Montrez-vous présente, à l’écoute sans l’étouffer.

Désormais, l’école va bientôt se terminer et cela permettra peut-être à votre fils d’aller mieux et de se confier. Je vous conseille néanmoins, si son comportement n’évolue pas à la rentrée, de vous renseigner auprès de l’école pour savoir comment cela se passe en classe, dans la cour, comment se comporte votre enfant (est-il renfermé sur lui-même ? S’isole t-il du groupe ? …). Vous pouvez également informer l’équipe enseignante de votre préoccupation afin qu’elle soit plus vigilante et observe ce qui se passe en classe et dans la cour.

Il n’y a pas à proprement parlé de profil-type d’enfant harcelé. Toutefois, ce sont généralement des enfants qui n’ont pas encore acquis les compétences relationnelles qui leur permettent de se défendre immédiatement et efficacement quand on les attaque. Ils se positionnent ainsi inconsciemment comme de potentielles victimes; ce qui attire les éventuels agresseurs en recherche de popularité (primaire, collège notamment).

Si votre enfant est maltraité, malmené, il doit apprendre à réagir différemment en cas d’agression, à sortir de la position du « recroquevillé/plaintif »: une phrase, un geste, une attitude, l’aideront sans doute à reprendre le contrôle de la situation. Il faut aider l’enfant agressé à renverser les rôles. Tant que l’enfant agresseur n’a pas peur ou ne craint pas l’enfant agressé, la situation ne change pas.

Enfin, favorisez en parallèle tout ce qui pourrait l’aider à développer la confiance en soi (activités péri-scolaires, sport …). C. Denez Psychologue EPE49

Si le recours à la transgression des interdits et la prise de risque est fréquente à l’adolescence, la consommation d’un cocktail alcool/codéine mérite d’être prise au sérieux.

Cette boisson est consommée par les jeunes pour ses effets relaxants et désinhibants. Or, la codéine, en tant que substance psychoactive de la même famille que l’opium ou la morphine, peut engendrer des problèmes d’addiction et s’avère très toxique à forte dose. Plusieurs cas de décès par overdose ont été constatés en France ces dernières années.

Sa consommation est encouragée via les réseaux sociaux qui contribuent à la diffusion des recettes de ces nouveaux cocktails. De nombreux artistes prisés par les jeunes en font également la promotion en s’affichant avec cette boisson dans leurs clips vidéo.

Dans ce contexte, il sera intéressant dans un premier temps, de pouvoir échanger avec votre fille au sujet de cette consommation.

Après lui avoir signifié votre désaccord quant à cette pratique ainsi que ses raisons, vous pouvez essayer comprendre avec votre fille ce qui l’a amenée à consommer ce cocktail. Etait-ce la première fois ? Que cherchait-elle en prenant cette boisson ? Des sensations ? Faire comme ses camarades ? Fuir d’éventuels problèmes ou soucis personnels ?

Et finalement, suite à la consommation de ce cocktail, comment s’est elle sentie ?

En fonction des réponses de votre fille à ces questions et de la nature de vos échanges, vous allez pouvoir déterminer si elle risque de recommencer ou non. Prenez le temps de vous documenter avec elle sur les risques de cette consommation. Si vous le souhaitez, profitez-en pour lui parler de l’impact du groupe dans ce genre de comportement. Peut être est-ce l’occasion de discuter avec elle de sa place dans son groupe d’amis (a t-elle des choses à leur prouver ?) et de son estime d’elle-même en général.

Par votre intérêt pour ce qu’elle traverse, vous lui montrez que vous êtes là pour elle. Cela l’incitera à se tourner vers vous lorsqu’elle se trouvera dans des situations délicates.

Par ailleurs, suite à un arrêté pris le 12 juillet 2017 par la ministre de la santé, la codéine est inscrite sur la liste des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance. Vous pouvez proposer aux autres parents de se montrer vigilants sur les mésusages possibles de ces médicaments par leurs enfants et les inciter à conserver leurs ordonnances médicales en lieu sûr. Natacha Georges Psychologue EPE49

ILS TÉMOIGNENT

 

« Je vous ai rencontré au sujet de mon fils qui avait tendance à rentrer dans des jeux de manipulation. Vous m’avez conseillé plusieurs postures et lectures qui m’ont beaucoup aidé notamment le petit guss au collège et un ouvrage sur le triangle de KARPMAN. Je tenais à vous remercier car son comportement est en pleine évolution. J’ai en effet davantage les clés pour comprendre comment réagir et m’adapter. 

C’est encore fragile bien évidemment mais nous avons réussi à éviter les gros conflits ! J’ai également participé à l’atelier de parents, cela m’a permis de comprendre l’adolescence et ses paradoxes ! » 

Martin – Angers

« Le groupe de parole est une béquille, un outil qui nous permet de tenir, de relever la tête et d’éviter de sombrer. »

Olivier – Angers

« Je vous remercie du fond du cœur au nom de l’amour que j’ai pour mes enfants, pour l’écoute et la patience dont vous avez fait preuve. »

Aurélie – Cholet

« Nous souhaitions vous remercier pour les 3 années d’accompagnement réalisées avec les différentes intervenantes. Chaque rencontre fut intéressante et enrichissante pour nous. MERCI pour leur investissement et leur professionnalisme. »

Yasmina – Tiercé 

« … cette expérience a été très enrichissante.
Même si mon adolescent ne nous pose pas de difficulté, c’est toujours intéressant de pouvoir effectuer un retour sur soi pour voir ce que nous pouvons corriger, améliorer… Cela nous donne du recul dans nos relations familiales. » L’animatrice, a su animer parfaitement les débats ainsi que les mises en situation, les objectifs de chaque rencontre étaient clairement définis. 

Elle a montré une très bonne capacité d’écoute auprès des parents qui se sont confiés, tout le monde a pu intervenir de façon équitable. »

Régis – Segré